L’UE veut-elle la peau des cryptos ? 🤔

Rédigé le 01/04/2022
Laurie MARCHADIER


Si 2021 a été l’année de l’adoption massive des monnaies numériques, 2022 était annoncée par certains comme l’année de la régulation , face à un marché devenu beaucoup trop important pour être ignoré. Salvatrice pour les uns, castratrice pour les autres, le spectre de la régulation a refait surface cette semaine en Europe. 🇪🇺

Le précédent sur la Proof of Work

Il y a quelques semaines, c’est le projet de règlementation MiCA qui faisait déjà parler de lui.

Avec notamment une disposition qui visait à terme à interdire le minage via un protocole Proof of Work. Une attaque à peine voilée à l’attention du Bitcoin. Et dans une moindre mesure à Ethereum qui a entamé sa mue de la Proof of Work vers la Proof of Stake.

L’argument de la transparence revient inlassablement…

Ce 31 mars, les institutions ont donc adopté le projet de loi visant à lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme . Dans sa version actuelle, le texte permettrait d’élargir la politique de lutte contre le blanchiment à des actifs comme les monnaies numériques.

Levée de bouclier chez les acteurs cryptos

Un texte jugé comme un frein à l’innovation des entreprises en plus d’être liberticide pour les utilisateurs.

Pierre Person, député de la majorité et actif sur les questions relatives aux actifs numériques, parle quant à lui d’une “présomption de culpabilité pour les détenteurs de crypto-actifs“. Des mots forts qui traduisent la difficulté à communiquer entre les deux camps. 🤔

Un impact direct sur le marché crypto

👉 Cette nouvelle a eu un impact direct sur le marché crypto. Vendredi 1er avril, le cours du Bitcoin cédait près de 5 %. Le marché des altcoins a lui aussi plongé, dans le sillage du roi Bitcoin. Ainsi, Ethereum cédait plus de 4 %, tandis que les projets Binance Coin (BNB), XRP (XRP), Cardano (ADA) ou encore Terra (LUNA) cédaient tous entre 4 et 6 %. 📉

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